Tout savoir sur les photos

Les histoires derrière les vagues

Nous vous proposons sur cette page d’accompagner chaque photographie de « Line up » d’un commentaire.
Certaines informations sont issues des échanges de l’équipe de Line up.
Merci à Antony Colas et Laurent Masurel pour ces discussions passionnantes.
Pour le reste il s’agit de réflexions assez personnelles, ces images vous en inspireront bien d’autres !
De nombreux photographes ont également ajouté des commentaires à leurs clichés. Ils sont toujours très intéressants et apportent un éclairage précieux à leur travail. Qu’ils en soient remerciés.

Nous donnons sur ce site quelques indications géographiques ou surfistiques des spots de « Line up ». Mais ce livre, même s’il s’impose comme un hymne au voyage, n’est pas un guide.

Pour documenter vos recherches sur les spots de surf de la planète, consultez la bible : les différentes éditions des Stormrider Book : https://lowpressure.co.uk/


« Stigmates d’une réunion de sélection des photographies. »

Couverture : Raglan, Indicators, New Zealand – © Rambo Estrada

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Le choix de la couverture d’un livre est bien sûr un moment clé.
Lors de la préparation du projet Line up, le visuel de la couverture nous était souvent demandé. En pleine phase de la sélection photo, il était trop tôt.
Je commençais à m’inquiéter de la difficulté à trouver la photo qui ferait le job.
Lors de la réunion du « comité de visionnage »  chaque participant devait repérer les couvertures potentielles parmi les photographies projetées. Deux ou trois photographies se sont détachées dont un magnifique line up du Mexique de Woody Woodworth.
Nous avons fait quelques essais de maquette et cette image de Rambo Estrada s’est imposée. Simple et beau, ce line up est parfait. La régularité des trois vagues principales est frappante, le fichier informatique de grande qualité. La photo illustre parfaitement l’ambiance que je souhaitais donner à ce livre.

Pour la mise en page, les premières tentatives furent de placer la photo dans un cadre. Le résultat n’était pas convainquant. Alors nous avons décidé de placer la photo plein pot. Après tout, nous avions choisi un grand format, il fallait l’utiliser !
Le titre Line up dans le ciel, d’abord noir, est devenu jaune, quasi « or » (mais pas or !). Cette couleur Pantone choisie par Fred le graphiste allait devenir la signature de l’ouvrage.
Il semble étonnant qu’il n’ait pas plus de surfeurs sur cette série qui déferle. En fait ce pic est la partie visible de l’iceberg.  Il s’agit de la première section de ce spot emblématique. Les sections suivantes de la vague sont généralement plus courues …

Couv_1

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Bob Mc Tavish seul à Noosa en 1966, Australia – © John Witzig

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 8/12/2020

Antony Colas, le fameux explorateur de vagues, conseiller spécial « Line up », nous a demandé pourquoi une photo très australienne ouvrait un livre fait par des européens français basques (et donc fiers)…

Outre le fait que nous n’avions pas sous la main d’équivalent d’image historique de line up en Europe, cette vue de Noosa vierge de toute âme est tout d’abord incroyable aujourd’hui.
Nous sommes tous dans la tête de Bob Mc Tavish qui se demande s’il va aller surfer ou non (!).
De nos jours ou il y a 56 ans, le cerveau des surfeurs reste le même, et les photographes de surf continuent à nous faire rêver. Ce livre en est la preuve.

Chaque élément du décor apporte sa touche. Comment rester insensible à cette chouette voiture et ses galeries qui portent la board ?
Au fait avez-vous vu l’autre voiture ? Bob n’était pas si seul !

Note de John Witzig
Texte mis à jour le 11/01/2020

Lorsque j’ai commencé à publier cette image sur Instagram en juin 2015, mon intention était d’essayer d’évoquer les histoires de ces photographies qui avaient été peu diffusées, et d’expliquer pourquoi, à mon avis, elles avaient conservé un certain intérêt quarante ans plus tard.

J’ai publié cette photo pour la première fois le 28 octobre 2015, bien que je sache qu’elle avait déjà été publiée par d’autres personnes auparavant… c’est quelque chose sur lequel je n’ai aucun contrôle.

Dans l’intervalle, je l’avais utilisé pour la promotion de diverses expositions, parce que cet instantané est clairement le plus connu de mes photos prises au cours de la quinzaine d’années à partir du milieu des années 1960.

Aujourd’hui, il est incontestablement surexposé.

Le’48 Holden appartenait à John Mantle… un ami à la fois de Bob et de moi. Pourquoi nous l’avons pris pour aller en ville (et laissé la voiture de Bob garée plus bas),  je n’en ai aucune idée. Pourquoi ai-je décidé de prendre un line-up rapide alors que nous étions à mi-chemin, je ne sais pas non plus. Généralement, j’étais suffisamment «professionnel» pour prendre toute une série de photos, puis d’en choisir les meilleures.

Pas cette fois-ci… il n’y en eu qu’une.

Je dois admettre en être assez malade(et certains d’entre vous le seront aussi), mais je suis reconnaissant que le succès prolongé de cette photographie ai tun peu contribué à la pension de retraite que je n’ai jamais eue.

 

Justine Dupont, dompteuse de vagues géantes. Praia do Norte, Nazaré, Portugal – © Laurent Masurel

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 8/12/2020

Nous sommes vraiment très heureux que Justine ait accepté d’écrire la préface. Elle est bien sûr une surfeuse et une athlète accomplie. Mais sa pratique multidisciplinaire, et son approche « joyeuse » du surf,  rendent sa relation avec l’océan vraiment aboutie.

Nous l’avons sollicitée assez tard et nous étions un peu inquiets sur sa disponibilité, alors que le swell fantastique de fin octobre frappait Nazaré. Comment allait-elle pouvoir se poser pour écrire quelles lignes entre des sessions de plusieurs heures (où elle risque sa vie) et les multiples sollicitations des médias ?

Pour calmer notre anxiété, Laurent s’est permis de lui suggérer quelques thèmes à développer pour l’aider. Mais nul besoin, Justine nous a transmis un texte très personnel et très pertinent où elle nous montre bien que le line up est son univers. Merci à elle.

Le choix de la photo de Justine a été rapide. Cette magnifique proposition de Laurent nous a séduits : Justine surgissant au milieu des éléments. Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, son portrait, tout en sourire, est sur ce site web.

Page 10 : Coolangatta, Queenleands, Australia – © Andrew Shield

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Que cette photo figure en si bonne place dans « Line up » est une évidence, car les vagues de « Cooly » incarnent le spot de surf par excellence.  Nous avions plusieurs angles de vue de Coolangata. Mais cette photo classique est parfaite.

Elle nous a accompagnés depuis le début du projet pour expliquer le type de vagues que nous voulions présenter. C’est donc une des rares que nous avions choisi de dévoiler, sans risquer de la surexposer, car on ne s’en lasse pas.
Les parties du spot visibles sur cette vue sont Snappers, Greenmouth et Rainbow. Suit le pic de Kirra que l’on ne voit pas.
Au loin, on aperçoit au niveau de Duranbah  le Bypass (la grande jetée blanche en haut à droite) qui transporte le sable pour re-engraisser toutes ces plages. Sans cet apport artificiel de sable, le spot de Kirra n’aurait pas cette qualité.

Note de Andrew Shield
Texte mis à jour le 04/01/2021

Le spot de Superbank fonctionnait à son meilleur niveau après le début du dragage du sable de la rivière Tweed au début des années 2000. Ce qui était auparavant trois vagues séparées (Snapper Rocks, Rainbow Bay et Greenmount) est devenu un long ride qui brûlait les jambes des surfeurs. À plusieurs reprises, des gars ont surfé des vagues depuis Snapper Rocks jusqu’à Kirra : plus de 1,5 km. Cette photo a été prise depuis un hélicoptère au milieu des années 2000. Le banc de sable était encore assez incroyable, mais finissait à mi-chemin le long de la plage de Coolangatta, elle n’était donc plus aussi longue que lors de sa création. La longueur de la plage sur cette photo est d’environ 800 mètres, depuis la vague du premier plan jusqu’à la vague au large de Snapper Rocks.

Page 12 : Donkey Bay, Skeleton Coast, Namibia – © Ted Grambeau

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Nous avions deux photos de Skeleton Bay. Une autre prise de vue d’un jour plutôt petit rendait l’endroit paisible, charmant, tout à fait praticable pour un surfeur de base (vu de loin…).
Mais cette photo de Ted Grambeau exprime toute la force de ce spot, une vraie machine qui envoie vagues après vagues le long d’une plage de sable sans fin.
C’est une photo de line up où les surfeurs ne sont pas sur les vagues, il y en aura d’autres. Ceux-ci semblent repus. C’est le tube le plus long du monde.

Cette vague a été découverte grâce à un concours organisé par Surfing magazine. Il fallait trouver un spot en fouillant sur le sur Google Earth et le magazine vous promettait de vous y amener.
Koa Smith à Skeleton Bay = 1 vague et 8 tubes! https://www.youtube.com

Page 14 : Barra de la Cruz, Oaxaca, Mexico – © Eric Chauché

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Tout est lisse sur cette photo. Le tube bien sûr, mais aussi ces blocs de rochers gigantesques qui prennent la lumière, tels des morses posés sur la grève.
C’est une photo d’océan sans la couleur bleu.  Ici le vert s’impose et s’illumine sous la lèvre des vagues.
C’est une « découverte » du fameux programme The Search de Rip Curl, spot où la marque avait organisé une étape de la compétition du tour pro. Appelée aussi La Joya, ce spot était resté longtemps protégé de l’exposition médiatique.
Cette photo n’est pas prise pendant une compétition, bien que la diversité des couleurs des lycras des surfeurs pourrait le faire penser.

Page 16 : Valencia, Spain – © Alex Postigo

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 22/02/2021

Boulette ! Sur « Line up », cette vague est identifiée au Pays Basque. Nous étions e effet persuadé qu’il s’agissait de la baie du Port de Bilbao. Manque de clairvoyance, pas de confirmation du photographe, et c’est Javier Amezaga du magazine de surf espagnol 3 Sesenta qui nous indiqua notre erreur. Il s’agit bien de l’Espagne, mais pas de l’Atlantique, de Valence en … Méditerranée !

Un spot de surf au cœur d’un environnement urbanisé ou industriel offre toujours un contraste étonnant. Il y a effectivement souvent des vagues près des ports, il y a plusieurs ports dans ce livre.
Cette photo est une de nos préférées.  Les vagues sont très belles, les surfeurs au bon endroit et la forêt de grues en arrière-plan est magnifique avec ce bleu céruléen que l’on retrouve dans le ciel et dans le creux des vagues.

Page 18 : Restaurants, Fji – © Joli

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

J’ai toujours défendu le choix de cette photo. Le gars (non identifié pour le moment) a posé son gobelet de café sur le sable et sorti son portable pour capturer l’instant. Il semble profiter de l’instant.
Regardez le surfeur dans la vague ! Vous ne l’auriez pas vu en scrollant l’image sur votre smartphone. C’est tout l’intérêt du grand format.
Le surfeur est sous le niveau de l’eau tant le reef « suce » l’eau devant le surfeur
Le nom du spot « Restaurant » vient du nom du restaurant du surf camp de Tavarua.

Note de Joli
Texte mis à jour le 16/03/2021

Les restaurants se trouvent juste devant le Tavarua Island Resort et figurent sur la liste de souhaits de la plupart des surfeurs. C’est une belle vague quand elle est allumée, se brisant sous le niveau de la mer, mais c’est aussi l’une des pauses les plus dangereuses autour de l’île avec un récif de corail vivant juste sous la surface. C’est fascinant de le voir décoller le récif depuis le pont de Tavarua et ce n’est pas pour la feinte au cœur quand il dépasse 6 ‘.

Page 20 : Shipwreck Bay, New Zealand – © Rambo Estrada

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Quelqu’un a posé une immense dune devant le spot.
Le jaune du sable est fou et la gauche défile à fond la caisse. Vu de haut, l’océan semble si profond.
Le petit bateau signe le tableau.
Une image qui nous fait penser à la scène du film Endless Summer où les héros surfeurs explorent les dunes d’Afrique du Sud. Ce film culte de 1966 réalisé par Bruce Brown, est une référence pour « Line up ».
The Endless Summer : www.youtube.com

Page 22 : Nihiwatu, Sumba, Indonesia – © Jason Childs

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 8/12/2020

Le spot est un loin, mais la rizière est parfaite.  Camaïeu de verts qui descend tranquillement vers la plage. Il y a toujours de nuages qui guettent en Indonésie.
Nous avons eu du nez, cette photo vient de faire la une d’une édition du magazine Elle Espagne.

Note de Jason Childs
Texte mis à jour le 10/12/2020

Aussi loin que Jason Childs se souvienne, l’Indonésie a capturé son cœur et son âme.Depuis son premier voyage au cœur de la nature sauvage de Sumba, en Indonésie, sur un bateau de pêche qui prenait l’eau en 1990, Jason y est revenu encore et encore.Il a produit de nombreuses images nostalgiques et définitives de Sumba.Ces images vous transportent dans un autre lieu et une autre époque pour découvrir la culture fascinante, les paysages spectaculaires et le surf à Sumba.Cette photographie est l’une de ses images préférées, prise lors des ses 30 années de voyages en Indonésie !

Page 24 : Pohnpei, Caroline Islands – © Andrew Shield

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Le nom de ce spot est P-Pass.
Avez-vous pensé à embarquer sur un porte-container de Kyona Line pour aller surfer ?
C’est par ici : http://www.kyowa-line.co.jp/

Note de Andrew Shield
Texte mis à jour le 04/01/2021

Il s’agit de mon premier voyage à P Pass vers 2006. La vague de Main Pass visible sur cette photo est une vague plutôt correcte, mais elle reste négligée des surfeurs. En effet, à quelques kilomètres le long du récif se trouve PPass, qui est à mon avis l’une desmeilleures droites au monde.Cette vague de Main Pass, serait probablement bondée ailleurs, mais vous passerez presque toujours devant sans vous arrêter sur le chemin de PPass.Nous avons escaladé une montagne très escarpée le dernier jour de notre voyage et avons eu la chance de voir l’un des énormes bateaux de transport partir juste au moment où une série déroulait.

Page 26 : Praia Do Norte, Nazaré, Portugal – © Laurent Masurel

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Laurent Masurel a immortalisé la fameuse session du 8 novembre 2017 : 50 à 75 pieds à la série !
Les gars et les mouettes qui regardent la scène depuis le fort sont bien d’accord : faut être totalement fou pour aller se balader dans ces vagues.
Alors que la première lame tente de défoncer la falaise et le phare dans une explosion d’écume, le « surfeur » n’hésite pas à se lancer sur la troisième, pendant que son pote en jet-ski ride la crête…  Avez-vous vu l’autre jet au cœur de la vague ?
Sans peur et sans reproche, ces filles et ces gars sont les nouveaux chevaliers de l’océan !
Retour sur la terrible chute de Andrew Cotton, ce jour-là : www.youtube.com

Page 28 : Secret spot, Canada – © Mc Innis

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

C’est vraiment une de nos photographies préférées.
Paysage hivernal enneigé, cette photo dégage portant une lumière et chaude. La neige et l’écume se mélangent, tout paraît calme et paisible.
Quelques surfeurs se placent au line up, en face du banc de bois qui n’attend plus que vous.
Cette province de Nouvelle-Ecosse est une presqu’île sur l’Atlantique Nord. Les vallées glaciaires qui plongent vers l’océan ont créé une côte découpée qui regorge de spots.

Page 30 : T-Land, Timor, Indonesia – © Joli

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

L’Indonésie regorge d’îles et de spot de classe mondiale. Nous avions presque de quoi proposer un livre rien qu’avec les vagues de ce véritable continent du surf.
Sur cette photographie de Joli, le rose du ciel teinte le reef à la limite des vagues.
On notera la présence dans le lagon d’un parc dédié à la culture des algues.

Note de Joli
Texte mis à jour le 16/03/2021

T-Land est l’une des plus longues vagues de la main gauche d’Indonésie. En fonction de la direction et de la taille de la houle, il a un certain nombre de sections amusantes, mais avec une houle ouest solide, il peut contenir des vagues jusqu’à 12 pieds et plus et pendant la majeure partie de la saison hivernale, il est au large des alizés.

Page 32 : Secret spot, Western Australia – © Jamie Scott

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Nous avons demandé aux photographes de choisir d’identifier ou pas leurs photos. Certains ont choisi de préserver le spot de surf photographié.
C’est le cas de Jamie Scott pour cette photo. L’Australie de l’Ouest est vaste, peu peuplée et éloignée des grandes autres régions australiennes, ces vagues restent donc bien protégées.
Nous avions plusieurs photos de ce spot le même jour. La profondeur des tubes de celle-ci est vraiment dingue. Même le chien s’en méfie.
Un gars se jette à l’eau, bon surf à lui.

Page 34 : Secret spot, New Zealand – © Rambo Estrada

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

C’est le fantasme de line up avec double pic droite/gauche, et une couverture du livre potentielle.
Des surfeurs s’approchent de la droite. La gauche semble supersonique.
Secret spot.

Page 36 : Algarve, Portugal – © Ricardo Bravo

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Line up way of life !
Si les parkings des spots de surf pouvaient parler, …
Attention, plage interdite aux chiens.

Note de Ricardo Bravo
Texte mis à jour le 04/01/2021

C’est curieux que vous ayez choisi une photo qui, lorsque je l’ai prise, m’a laissé un sentiment un peu négatif : de nombreux spots de surf d’Algavre sont confrontés au problème d’un trop grand nombre de camping-cars et d’autocars qui utilisent les parkings des la plage comme camping permanent.Les déchets, le bruit, l’occupation des places au détriment des autres (y compris les clients des restaurants locaux) sont les effets les plus communs de ce problème qui, avec la pandémie, est maintenant pire que jamais avec des personnes de toute l’Europe qui viennent sur le littoral portugais à la recherche de soleil et de bonnes vagues.

Pourtant, au moment de cette photo, lors d’une belle houle lissée par les vents sud-est, il n’y avait que quelques campeurs sympas et respectueux, profitant des conditions incroyables comme tout le monde.J’étais autrefois un fier propriétaire d’un camping-car et j’espère sincèrement que nous pourrons trouver des solutions qui permettront aux gens de continuer à faire des surf-trips comme ceux-ci.

Page 38 : Secret spot, Western Sahara, Morocco – © JS Callahan

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Zone de guerre entre le front Polisario et le Maroc jusqu’au cessez de feu de 1991, le Sahara occidental s’est peu à peu ouvert aux surfeurs.
Les pointes et les criques du littoral permettent aux pêcheurs d’abriter leurs barques. Elles produisent également des belles droites sans fin.

Page 40 : Pipeline, North Shore Oahu, Hawaii – © Sean Davey

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

La vague la plus photographiée de la planète montre ici une forme différente grâce à l’angle de vue original de Sean Davey.
Déjà, on y voit deux vagues, condition nécessaire pour apparaître dans « Line up ».
Suivant la taille de la houle, les vagues déferlent à trois endroits différents du reef. Départ au second reef pour cette session solide.
La seconde vague au fond paraît presque tranquille, mais la première gonfle pour atteindre cinq fois la taille du surfeur et menacer de l’engloutir. Celui-ci, le corps en avant, se rue vers la sortie.

Page 42 : Mundaka, Basque Country – © Eric Chauché

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Voici la célèbre vague de Mundaka.
Cet angle de vue moins commun du spot montre la foule des surfeurs qui s’étale le long du déferlement : une cinquantaine de prétendants et seulement deux élus. Le surf est une activité très sélective.
Eric Chauché a capturée la vague depuis la playa de Laida, de l’autre côté de l’embouchure de la rivière Oka. Nous sommes dans la belle zone naturelle protégée d’Urdaibai.
https://tourisme.euskadi.eus
Mundaka est une vague souvent menacée par des aménagements côtiers, que les mobilisations successives de la communauté surf ont réussi à protéger.

Page 44 : Parlementia, Bidart/Guéthary, France – © Sylvain Cazenave

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 27/12/2020

Couleur de l’eau, forme des planches, le premier commentaire qui a jailli a localisé cette session à Sunset, Hawaï. Mais on y regardant plus près, il s’agit bien de « Parle ». sur la Côte Basque. Les combinaisons des surfeurs le confirment.
Sylvain Cazenave, le pionnier de la photographie de surf en France et en Europe a été un des premiers à s’élever dans les airs à la recherche de nouveaux angles de vue. Ses survols en hélicoptère du spot de Jaws à Hawaï pour suivre Laird Hamilton font partie de l’histoire du surf.

Page 46 : Jefferies, Bilbao, Basque Country – © Laurent Masurel

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 30/12/2020

Parce que cette longue droite ressemble à la vague de Jeffrey’s en Afrique du sud (à découvrir page 51), les locaux lui ont donné ce nom de Jefferies.
Nous sommes dans la baie du Ria de Bilbao comme lors de la photo de la page 17. Jefferies est le prolongement de la droite de Punta Galea, connue pour ses sessions de grosses vagues.

Pour nommer et situer les spots de « Line up » nous avons généralement utilisé le nom du spot, la localité ou la région, et le pays. Pour certains lieux comme Hawaii, ou les Îles Madère, nous n’avons pas précisé le pays (USA ou Portugal). C’est également le cas de la Califormie.
Pour les spots du Pays basque espagnol, nous n’avons pas précisé « Espagne », mais « Basque Country », comme les basques espagnols ont l’habitude de communiquer à l’international. Par contre, la vague de la Côte des Basques à Biarritz est bien située dans « Line up » en France, et non pas au Pays Basque Français (!).
En fait, nous avons pris la liberté de choisir la formule qui nous semblait la plus adaptée car la plus informative.

Page 48 : Nova Scotia, Canada – © Adam Cornick

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 30/12/2020

Le travail d’Adam Cornick sur les spots de Nouvelle-Ecosse est bluffant. Cette belle gauche, est son studio photo. Il l’exploite sous toutes ses formes et ses couleurs.
Sommes-nous le matin ou le soir ?

Page 50 : Jeffreys Bay, South Africa – © Alan Van Gysen

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 30/12/2020

Un surfer par vague sur cette série parfaite. Saurez-vous reconnaître sur quelle vague évolue Jordy Smith ? https://www.instagram.com/jordysmith88/
Jeffreys Bay est le cadre de la plus célèbre attaque de requin de l’histoire du surf : https://www.dailymotion.com

Page 52 : Thurso, Caithness, Scotland – © Mc Innis

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 30/12/2020

Ambiance de fin d’été pour cette photo de la vague la plus célèbre d’Ecosse.
L’eau est couleur rouille, teintée par la tourbe, la fameuse « peat » britannique.
Au loin le Port de Scrabster vous permettra de partir en ferry vers les Îles Féroe.
L’accès au spot se fait, assez anonymement, en traversant une ferme.

Page 54 : The Snake, Ghana – © Alan Van Gysen

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Fallait-il identifier ce spot de The Snake au Ghana au risque d’y faire venir de nouveaux surfeurs ?
La médiatisation du trip de Mick Fanning a fait connaître ce spot, généralement annexé par les sud-africains. La destination n’est pas facile d’accès, la fréquence des vagues y est rare, et la vague devient de plus en plus délicate lorsque la taille de la houle s’élève.
Bref, on est loin d’y construire un surf-camp …
Premier surfeur sud-africain de couleur à rejoindre l’élite professionnelle en 2018, Mikey Febrary, est un des surfeurs les plus stylé sur les vagues, mais il l’est également lorsqu’il porte ses planches. L’élégance, on l’a ou on ne l’a pas.
En parlant de ses planches, visitez son garage : https://www.youtube.com

Page 56 : La Gravière, Hossegor, France – © Antoine Justes

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Aïe ! Cette photo de La Gravière est-elle l’exception (qui confirme la règle) de Line up ?
Mais où est la seconde vague réglementaire pour figurer dans ce livre ?
Ouf, elle arrive juste derrière sur la gauche !
Sur ce cliché d’Antoine Justes, les spectateurs sont si près de l’action qu’ils font partie intégrante du spot et du line up. Sur l’estran, les spectateurs se mêlent aux acteurs.
Maxime Huscenot part à droite  (à gauche sur la photo) et Marc Lacomare à gauche. Plus facile de se présenter front-side (face à la vague) pour surfer le tube.

Note de Antoine Justes
Texte mis à jour le 3/01/2021

C’était une simple journée pendant le Pro France. J’avais déjà fait un aller-retour sur Hossegor le matin, sans succès, et j’avais chargé Maxime Huscenot de me tenir au courant de l’évolution des conditions. Déçu, je reçois un premier texto comme quoi c’était très mauvais, puis après une heure je décide de finalement préparer mes affaires, vu que dans tous les cas je devais couvrir un évènement en début de soirée à Hossegor.
Sur la route, Ludovic Lasserre m’appelle pour me dire que c’est le jour de l’année, et en arrivant il avait bien raison. Avec le timing court, impossible de me mettre dans l’eau sans être en retard, donc je suis resté au grand angle à chercher des angles depuis la plage.
Les spectateurs se sont massés sur la plage comme les surfeurs entre deux vagues, ce qui faisait un premier plan idéal. Bien sûr, la lumière de la fin d’après-midi a bien aidé les couleurs et les compositions. Maxime Huscenot et Marc Lacomare se sont partagés cette vague dès mon arrivée, ça caractérisait bien la journée mais surtout l’ambiance présente dans les landes les jours de swell.

Page 58 : Secret spot, Mozambique – © Alan Van Gysen

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Une droite infinie avec un gars au take-off lancé pour un long ride, pleine vitesse.
Son copain est là pour immortaliser la performance. Alan Van Gysen n’en perd pas une miette.
Au premier plan, la nature tente de s’étirer en milieu aride et nous offre des fleurs violettes.
Avant de partir, ramasse la canette !

Page 60 : Secret spot, New England, USA – © Trevor Murphy

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

La Nouvelle-Angleterre est située au cœur des territoires des tribus indiennes, au Nord Est des Etats Unis. A l’abri du tube, les eaux froides de l’Atlantique Nord semblent moins glacées.

Note de Trevor Murphy
Texte mis à jour le 11/01/2021

« Mon ami Johnny Binsk s’éclate, tout seul à l’eau à l’endroit même où nous avons appris à surfer lorsque nous étions gosse. »

Page 62 : Faja Do Santo Cristo, Sao Jorge, Azores – © Laurent Masurel

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Ambiance de bout du monde pour ces paysages des Azores.
Sous l’action du vent violent qui balaie la côte, les vagues tournent au turquoise. Personne ne surfera ce jour-là. Le tractopelle reste également à l’arrêt.

Page 64 : Secret spot, Scotland – © Al Mckinnon

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Peu disert sur les emplacements de ses spots, ce qui est tout à son honneur, Al Mckinnon nous a parfois amené à effectuer quelques recherches complémentaires. Nous pensions que cette photo se situait en Russie. Aussi Antony Colas a contacté quelques surfeurs russes, clients de ses surftrip aux Maldives. Ils ont bien rigolé en disant qu’en Russie, ils n’avaient plus depuis longtemps des vielles tentes avec des poêles à bois… Comme quoi les clichés.
Bref, nous sommes en Ecosse, à qui, vu ces jolies vagues, nous souhaitons de revenir bientôt dans la communauté européenne.
Cela dit, nous n’avons toujours pas compris comment les combis allaient sécher…

Si vous voulez surfer aux Maldives avec Antony Colas et ses copains russes : http://www.maldivesurf.com

Page 66 : Secret spot, Baja Peninsula, Mexico – © Al Mckinnon

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Dans la même démarche que la photo précédente, nous avons longtemps pensé que cette droite incroyable était aux Canaries.
Approchez vous du line up et regardez derrière le surfeur… Ces oiseaux qui attendent leur tour sont les fameux Pélican Alcatraz, locaux d’Amérique du sud et des côtes du Mexique. Un indice qui aurait pu nous aider à situer la vague !

Page 68 : Macaronis, Mentawai, Indonesia – © David Biner

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Derrière les deux bateaux déroule la vague de Macaronis, une des gauche les plus fun du monde. Les Îles Mentawaï sont devenus dans les années 2000 la destination reine pour tous les surfeurs de la planète en quête de vagues parfaites. Fréquence des houles, clémence des vents, diversité des vagues, avec quelques spots world class, toutes les conditions y sont réunies pour offrir les conditions optimales.
Longtemps vierges et reculées, ces îles abritent aujourd’hui des hébergements luxueux comme le Macaronis Surf Resort que l’on distingue au premier plan.

Page 70 : Impossible Padang Uluwatu, Bali, Indonesia – © Federico Vanno

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

La découverte de Bali changea l’histoire du surf et le surf a changé l’histoire de Bali.
Nous sommes sur la pointe de Bukit.
Des vagues magnifiques et une falaise, autrefois déserte, d’où vous pourrez aujourd’hui surveiller le spot, un cocktail à la main, les pieds dans la piscine à débordement.
Surveillez le spot : https://fr.magicseaweed.com

Note de Federico Vanno
Texte mis à jour le 28/12/2020

En quelques années de nombreuses constructions sont apparues sur ces falaises, mais les vagues sont toujours restées les mêmes.C’est pourquoi des surfeurs du monde entier viennent toujours surfer sur les vagues d’Uluwatu, Padang et Impossible.
J’ai pris cette photo un 15 août, une date qui m’est chère. Appelée « Ferragosto », c’est le jour d’une ancienne fête romaine encore célébrée aujourd’hui par les citoyens italiens, nationalité d’où je viens.

Page 72 : Côte des Basques, Biarritz, France – @ Laurent Masurel

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 3/01/2021

Cela fait une trentaine d’année que je surfe à la Côte des Basques. Ce n’était pas vraiment simple pour moi de choisir une photographie de la Côte pour « Line up ».
J’étais exigeant, fier de proposer une magnifique session qui allait montrer au monde entier que la Côte était un spot de classe mondiale. Bon, en fait, ce n’est pas le cas…
J’étais près de laisser tomber quand j’ai mieux regardé cette photo de Laurent Masurel. La côte en fait c’est tout à fait ce que dégage cette photo : des vagues jolies et sympas qui déroulent sous le regard absent de la Villa Belsa.  Les rochers, plein sud, sont baignés de soleil, il doit faire bon assis dans le virage.
Chose étrange, où sont les 500 surfeuses et surfeurs qui partagent désormais ce line up 24/24 H ?
Comme disait l’autre, c’était mieux avant.

Page 74 : North Sea, England – © Al Mckinnon

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Cette photographie d’Alan Mac Kinnon a passé avec aisance toutes les étapes de la sélection. Le line up n’y est pas le plus beau ou le mieux dessiné, mais nous avons été séduits par l’ambiance de la scène proposée.
La digue, l’explosion de la vague, l’éloignement du line up, la température de l’eau, la mer d’écume, la violence du déferlement de la vague, la présence de rochers, les nuages menaçants, notre ami surfeur, tel le célèbre plombier italien, va devoir passer tous les obstacles avant de retrouver la princesse Peach, jolie gauche tubulaire.
Les épaules basses, il semble prendre la mesure de la tâche avant de se lancer à l’assaut des éléments.

Page 76 : Secret spot, Mediterranean, France – © Eric Chauché

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Omerta sur le nom du spot, mais vu le nombre d’amateurs de ces belles droites, le nom devrait bientôt fuiter.
Démonstration s’il en faut, qu’il y a potentiellement des vagues partout où il y a de l’eau, en tous cas même dans les mers.

Page 78 : Tasmania, Australia – © Stu Gibson

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Peut-on privatiser le paradis ?
Cette question se pose devant cette photo.
À moins que ce soit un fake ? Photoshop line up ?

Page 80 : Secret spot, Cape Verde – © Al Mckinnon

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

 On vous aide à trouver le spot : voici la liste des volcans du Cap Vert.
Car le gars qui part au take off ne vous le dira pas !

Page 82 : Blacks Beach, La Jolla, California – © Jeremiah Klein

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Blacks Beach est un beach break situé en face de la Jolla, près de San Diego. Cette formation des pics en triangle est caractéristique du spot.
L’accès par la falaise est difficile. Mais la récompense est trop belle.

Page 84 : Parlementia, Bidart / Guéthary, France – © Guillaume Arrieta

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Ambiance quasi-déserte sur cette vue de Guéthary. Je parle du village bien sûr car la vague déferle, surtout, sur la commune de Bidart. Le spot s’appelle Parlementia, ou « Parle » pour les habitués. La cabane du Syndicat des gens de Mer est fermée, pas d’apéro.
De tout cela les quelques gars au line up se foutent. « Encore une dernière et je sors … ».
Dans le coin, on dessine de jolis blasons.

Page 86 : Jardim Do Mar, Madeira – © Al Mckinnon

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Ce spot de Jardin Do Mar  tient la houle jusqu’ à 6 ou 7 mètres.
Au final, les travaux réalisés sur le bord de mer, il y a quelques années, n’ont pas vraiment fait disparaître  la vague, comme les surfeurs redoutaient. Mais celle-ci n’est désormais plus surfable au-dessous de 2,50 m. Ceci sélectionne les prétendants.

Page 88 : Raijua, Timor, Indonesia – © Damien Poullenot

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Au cœur de la Province des Petites Îles de la Sonde orientales, la croisière vous offre cette escale gourmande sur Raijua. Tout l’équipage du Sama Sama espère que vous aimez les gauches.
C’est le plus joli mur de cailloux que nous avions vus depuis longtemps.
Allez on y va : https://vimeo.com

Page 90 : Pedra Blanca, Ericeira, Portugal – © Jop Hermans

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Près du spot de Ribeira d’Ilhas, qui vous attend page 130, ou du spot de The Reef, nous sommes aux alentour d’Ericeira. Cette zone aux 7 vagues répertoriées est une des rare World Surfing Reserve de la planète. Les vagues y sont protégées comme élément du patrimoine commun. Vous ne pourrez manquer les panneaux qui l’attestent (ce n’est pas le panneau de la photo).
Un « Innovative Interpretation Centre » vous explique même comment découvrir ces spots: https://www.youtube.com

Page 92 : Teahupoo, Tahiti – © www.timmckennaphoto.com

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Tim Mac Kenna a posé ses valises et son appareil photo à Tahiti depuis bien longtemps.
Difficile d’obtenir une photographie avec deux lignes de vagues à Teahupo tant la vague est creuse et rapide. Il faut prendre de la hauteur.
L’écume est tant brassée par les déferlantes, qu’elle tourne à la chantilly.
Teahupo accueillera l’épreuve de surf aux Jeux Olympique en 2024.
Tim explique la vague à 3’47 : https://www.youtube.com

Page 94 : Greenbush, Mentawai, Indonesia – © Federico Vanno

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Cette photo de Greenbush est trompeuse. Cette vague est une des plus exigeante des Mentawais. Pourtant, Federico Vanno capture un moment de calme où tout est paisible et lisse. Un nageur attend la vague avec sérénité.  La lisière de la forêt est magnifique.

Note de Federico Vanno
Texte mis à jour le 28/12/2020

La vague de Greenbush est adorée par les meilleurs riders de tube du monde. Elle est située au cœur d’une une dense forêt tropicale aux arbres centenaires habités par de nombreuses espèces d’oiseaux. Leurs gazouillis résonnent dans l’air, et combinés au bruit du déferlement des vagues, crééent une musique surréaliste.

Page 96 : Byron Bay, Australia – © Craig Parry

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

En Australie, tout est grand. Notamment le nombre de surfeurs à Byron Bay. Heureusement les plages sont également nombreuses et vastes.
Préparez votre séjour : https://www.visitbyronbay.com/

Page 98 : Chicama, Trujillo, Peru – © Ted Grambeau

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

La vague de Chicama, près du village de Puerto Malabrigo a la réputation d’être la plus longue vague du monde.
Avec toutes ses sections, le spot fait jusqu’à 4 km de long depuis le pic de The Cave. La photo illustre la partie haute du spot.
Take off : https://www.youtube.com

Page 100 : Desert Point, Lombok, Indonesia – © Federico Vanno

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Pour nombre d’anglo-saxons, Desert Point est tout simplement la meilleure gauche du monde. Sur la photo de Federico Vanno, pas moins de cinq vagues déferlent, toutes tendues comme un arc.

Note de Federico Vanno
Texte mis à jour le 28/12/2020

Desert Point est peut-être l’une des plus belles vagues du monde, mais sa violence et la faible profondeur d’eau entrainent de nombreuses blessures par lacérations chaque année.Située à une extrémité de l’île de Lombock, loin des centres habités, elle reste encore aujourd’hui une destination de pèlerinage pour les meilleurs surfeurs.

 

Page 102 : Caravan Point, Wales – © Roger Sharp

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Les britanniques ont le sens du rangement. Ici les caravanes sont soigneusement alignées, la houle aussi vagues aussi.
Pourtant personne sur les épaules des vagues. Il est peut être 17H.

Page 104 : Fuckallya, Caribbean Islands – © Al Mckinnon

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

C’est assez exceptionnel d’obtenir cette vision de deux vagues sur ce spot, tant la vague est rapide.
Vague souvent explorée et rarement trouvée. Le bonheur n’en est que plus grand. A se tenir la tête entre les mains.

Page 106 : La Nord, Hossegor, France – © Yannick Le Toquin

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Surfer la Nord est un challenge. Marc Muguet, bodysurfer et sauveteur, le relève. Le surfeur en action le plus reconnaissable du livre.

Note de Yannick Le Toquin
Texte mis à jour le 9/01/2021

«La Nord» à Hossegor, un spot bien connu à travers le monde. Les meilleurs surfeurs du monde ont surfé ici, notamment Andy Irons lors du Pro France en 2004.
Sur la photo ce jour là, c’est un surfeur local, Marc Muguet qui a pris la bombe de la journée.

Page 108 : Nias, Sumatra, Indonesia – © Andrew Shield

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

« On se souvient du tsunami qui, fin décembre 2004, a ravagé la côte ouest de Sumatra. La côte ouest de Nias n’a pas fait exception même si officiellement le bilan des victimes sur place (127 personnes) était plutôt faible comparé aux milliers de morts sur la côte voisine. Localement, la tragédie du tremblement de terre, du 28 mars 2005, a été nettement plus meurtrière puisque près d’un millier d’habitants (968 personnes précisément) ont péri dans les décombres de la catastrophe. »
Extrait du site https://www.baliautrement.com/

Comme souvent, le tsunami a eu un impact sur le plateau corallien qui s’est relevé sous l’impact. La vague est devenue plus creuse et plus tubulaire.
Visite de Nias : https://vimeo.com

Note de Andrew Shield
Texte mis à jour le 04/01/2021

Je suis allé à Nias plusieurs fois dans le passé et c’est une très bonne vague à photographier.De la terre, vous avez la vague au premier plan et la jungle de l’autre côté de la baie en arrière-plan.De l’eau, vous pouvez voir le village et tous les hébergements en arrière-plan.Les drones ont cependant ajouté un autre élément fantastique à la photographie des line up.Un cliché comme celui-ci aurait été presque impossible à réaliser il y a 10 ans.Il aurait fallu louer un hélicoptère à Medan ou à Singapour pour un coût énorme.

Page 110 : Gnaraloo, Western Australia – © Scott Bauer

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Les apparences sont trompeuses.
Même spot, mêmes vagues sur les deux photos, mais pas la même perception de la fréquentation.

Page 112 : Elands Bay, Western Cape, South Africa – © Alan Van Gysen

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Malgré le cadrage en plongée, les vagues de Elands Bays semblent de bonne taille.
Une série rentre en gauche, les surfeurs se décalent. Une seule déroule au bord, un heureux l’a attrapée.
Le paysage est rude, la palette de couleurs est réduite.

Page 114 : Ocean Beach, San Francisco, California – © Jeremiah Klein

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Enorme swell sur San Francisco. Quelle taille pour cette série ?
Le glassy* de la Californie n’est pas une légende.
Le groupe Third Eye Blind’s s’inspire de cette plage dans leur chanson Motorcycle Drive By. Ecoutez ici : https://www.youtube.com 
(*) glassy : Lorsque le plan d’eau est lisse

Page 116 : Roca Puta, Zumaia, Basque Country – © Eric Chauché

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Roca Puta est un des vagues du Pays Basque espagnol qui tient les grosses houles du Golfe de Gascogne. La mise à l’eau n’est pas aisée. Un passage sous la route au premier plan est le plus sûr moyen d’accéder aux vagues. Certains plus téméraires et expérimentés se lancent depuis le virage. Certains partent en gauche.
Voici les images du spot en action avec les tubes de Natxo Gonzalez à 2’ et 3’12 :
https://www.youtube.com

Page 118 : Rincon, California – © Paul Greene

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Cette estampe japonaise de Paul Greene sublime le spot de Rincon.
Comme tout artiste, l’inspiration vient des plus grands maîtres. Amoureux de l’océan, Paul aurait pu s’inspirer d’Hokusai, et de sa célèbre vague.
Mais si on regarde les branches, on pourrait plutôt penser à Toshi Yoshida …

Page 120 : Secret spot, Canada – © Kristian Gillies

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Kristian Gillies nous a transmis une très belle série de photographies de cette baie du Canada aux multiples spots bordées par de denses forêts. Il fallait choisir, nous avons pris ce pic droite/gauche sous les nuages roses.
L’ours n’est pas loin.
Conseils : « Si l’ours vous touche, FAITES LE MORT ! » https://ours-bears/securite-safety

Note de Kristian Gillies
Texte mis à jour le 5/02/2021

Des lignes épurées de houle, envoyées marchant d’une lointaine tempête des Aléoutiennes, s’enroulent dans la baie isolée alors que les premiers rayons du soleil peignent les vieux arbres de leur lumière dorée du matin. Quelques âmes chanceuses partagent la programmation après avoir bravé la course matinale à travers le paysage gelé pour se rendre pour le premier set de la journée.

Page 122 : Lower Trestles, California – © Laurent Masurel

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Etape du circuit professionnel mondial de surf, Lowers est une des vagues à manœuvre les plus fun du monde. Comme d’autres de ce livre, Trestles est une vague sauvée d’un projet d’aménagement du littoral.
Ici un train ne peut pas en cacher un autre.
Cadeau : voici comment surfer Trestles

Page 124 : North Kenting, Taiwan – © JS Callahan

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Erwan Simon, le surfeur à gauche sur la photo, nous raconte cette session…

Note de Erwan Simon
Texte mis à jour le 9/01/2021

« Un typhon véloce a pénétré  la mer de Chine pour y distribuer une houle généreuse jusque sur la côte ouest de Taïwan. Nous avons trouvé ce superbe spot à l’embouchure d’une rivière. Je me suis mis à l’eau avec Michel Velasco et bien sûre le photographe John Callahan a capturé la magie impalpable de cet instant. »
Page 126 : Red Bluff, Western, Australia – © Scott Bauer

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Il n’y a pas que le surf dans la vie.
Voyager en Australie de l’Ouest et découvrir le spectaculaire littoral duKalbarri National Park : Treize kilomètres de paysages incroyables.
Camping à Red Bluff : https://www.youtube.com

Page 128 : Mays Point, Tasmania, Australia – © Stu Gibson

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Nous sommes restés scotchés devant les photographies de Stu Gibson à Mays Point. Si nous avons choisi cette photo pour le magnifique line up et les couleurs incroyables, d’autres incarnent parfaitement l’essence même du surf et donnent envie de traverser la planète pour se jeter à l’eau.
Du coup, vous trouverez en quatrième de couverture du livre, une seconde image de ces sessions qui illustre bien cette quête du Graal.
Comment organiser votre propre quête du Graal :
https://www.youtube.com
https://www.youtube.com

Page 130 : Ribeira d’Ilhas, Ericeira, Portugal – © Jop Hermans

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Un débat a eu lieu pour cette photo. Fallait-elle la mettre en double page  ou en 1 page et demi. La qualité du fichier allait-elle tenir l’agrandissement maximum. La réponse est oui.
Des lignes à perte de vue pour ce gros swell.
Si vous ne regardez que la page de gauche, le spot semble assez facile.
Si vous ne regardez que la page de droite, ce n’est plus la même histoire : l’épaisseur des mousses témoigne de la force de la houle. C’est peut-être pour cela qu’il n’y a pas foule…

Note de Jop Hermans
Texte mis à jour le 15/01/2021

J’ai pris cette photo à Ericeira quand une houle de 21 secondes a frappé le récif à Noël 2014. Cet hiver 2014, j’ai réalisé à quel point j’aimais le processus de photographie des vagues.

Page 132 : El Quemao, Lanzarote, Canary Islands – © Manuel Miguelez

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Cette photo a été prise pendant la compétition du  Quemao Class 2020
Voici de plus près, la « Wave of the Event » :
https://www.youtube.com

Note de Manuel Miguelez
Texte mis à jour le 04/01/2021

Sur cette photo, on voit le célèbre village de pêcheurs de La Santa lors de la compétition du « Quemao Class » de 2020. C’était une journée folle avec des barrels de 10 pieds et certains des meilleurs tuberiders européens qui faisait le spectacle. J’ai piloté le drone en fin de journée pour immortaliser ce cadre.

Page 134 : Coolangatta, Queenlands, Australia – © Andrew Shield

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Au fond, les riders attendent leur tour pour atteindre la zone du take off.
Neuf vagues et neuf surfeurs sur la vague, on tutoie les records.
Une sorte de carrousel à vagues. La queue de Mickey doit se trouver quelque part dans un tube du premier plan.

Note de Andrew Shield
Texte mis à jour le 3/01/2021

Cette photo a été prise depuis la colline de Kirra en regardant vers Greenmount Hill et Snapper Rocks.C’est un point de vue très populaire et presque tous les photographes de surf qui ont visité la Gold Coast ont des photos prises du haut de cette colline.

Ce qui est unique sur cette photo, c’est le nombre de vagues.Habituellement, les longues houles de la Gold Coast génèrent trois ou quatre vagues par série.Cette houle était grosse, propre, mais avec une période plus courte.Des séries comme celle-là avec au moins six vagues d’à peu près la même taille et aussi rapprochées, est un phénomène assez inhabituel pour la côte est de l’Australie.

Page 136 : Pen Ar Bed, Bretagne, France – © Ronan Gladu

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

La Bretagne reste une destination surf sous-estimée en Europe. Le découpage des côtes permet pourtant aux houles de l’Atlantiques de trouver toujours un endroit pour se caler à l’abri du vent. Les bretons ne craignent ni la houle, ni le froid, ni les droites. Ian Fontaine pose au soleil avant de s’élancer.
Penn Ar Bed vous amène visiter la Bretagne : https://pennarbed.fr/

Page 138 : Safi, Morocco – © Eric Chauché

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Houle exceptionnelle à Safi. Eric Chauché capte la lumière de l’Afrique.

Page 140 : Malibu, Ventura, California – © Woody Woodworth

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

 Feux d’artifice pour ces dernières pages de « Line up ». Alerte ! L’océan pacifique jette ses longues houles sur Malibu.
Une intervention par les sauveteurs de Malibu : https://www.youtube.com
Compétition : Kelly Slater prend une vague de près d’une minute pour battre David Charvet : https://www.youtube.com

Page 142 : Nova Scotia, Canada – © Adam Cornick

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

Le surf n’est qu’un jeu, un prétexte pour rigoler dans les vagues avec les copains. Au Canada, d’autres sports ont la côte. Les vagues attendront…

Page 144 : Balagan, Bali, Indonesia – © Federico Vanno

Note de « Line up »
Texte mis à jour le 9/01/2021

C’est le plus beau jour de sa vie, le surfeur prend une gauche de feu.
Le défilé de « Line up » se termine par la mariée.

Note de Federico Vanno
Texte mis à jour le 3/01/2021

La plage de Balangan est très populaire auprès des jeunes mariés chinois, mais aussi des surfeurs. Prendre cette photo était très amusant pour moi car les photographes et les jeunes mariés croyaient que je les photographiais, indépendamment des grosses vagues sur lesquelles les surfeurs évoluaient.

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